Archive for ‘En réponse à vos questions’

janvier 26th, 2011

Peut-on faire correspondre note et évaluation par compétences?

On peut décider de ne noter les productions des élèves qu’à partir du moment où l’essentiel dans la compétence évaluée est acquis.
Tant que ce niveau minimum n’est pas atteint, l’élève s’entraîne ou retravaille sa production pour l’améliorer.
Il est donc indispensable qu’il adhère à cette méthode d’évaluation et qu’il accepte de retravailler et d’améliorer son travail
L’évaluation devient formative.
Quand le niveau minimum exigible est atteint, le travail de l’élève peut alors être noté. (chiffré)

Si on est logique, on ne note qu’à partir du moment où l’élève ne se sentira pas dévalorisé par cette notation, ce qui correspond,
d’après notre expérience, à 10/20
Il est en effet peu logique dans l’esprit des élèves d’attribuer conjointement une acquisition de  compétence et une note en dessous de la
moyenne, qui laissera toujours une empreinte de déception, surtout s’il y a eu un travail fourni.
C’est en fait le niveau minimum exigible qu’il faut monter ou descendre selon les publics, et qu’il faut mettre à 10/20.
Et là, le socle prendra tout son sens, quel que soit l’endroit et le public auquel on le confronte.

Avec cette méthode, les notes en dessous de la moyenne disparaissent donc, non par laxisme, mais grâce au courage des élèves que
l’on aura guidés dans cette amélioration.
Cela remet au travail les élèves en difficulté mais volontaires, les repositionne dans une position d’apprenant et de réussite

Il est de notre responsabilité d’enseignants et d’évaluateurs de ne pas accepter les mauvaises notes comme une fatalité à laquelle on se résigne

C’est un combat contre « les mauvaises notes », contre la démobilisation qui conduit une grande partie de nos élèves à l’échec scolaire.

Attention que l’échelle des valeurs ne se décale pas et que le 15 ne devienne la moyenne dans la tête des parents

Il faut aussi faire accepter à l’ensemble des acteurs du système scolaire (enseignants, élèves, parents) qu’une évaluation peut être
personnalisée et qu’un élève en difficulté n’a pas forcément à être évalué sur les mêmes critères qu’un élève qui maitrise facilement les
ressources qu’on lui enseigne.
Un élève en difficulté scolaire peut être évalué d’après son projet d’orientation, le diagnostic posé en début d’année.

C’est toute cette réflexion que l’évaluation par compétence a fait entrer dans le système scolaire et qui se répercute  jusqu’à l’attribution
des notes.

Céline Walkowiak et Francis Blanquart

novembre 9th, 2010

Attestations du palier 3 et du B2I

On peut s’étonner de voir une différence en lisant les attestations de la compétence 4 et du B2I, comme on peut le constater sur ce document ,  la première utilise les capacités à développer et la deuxième les indications pour l’évaluation.

juin 23rd, 2010

Documents adaptés au nouveau référentiel

Nous avons réécrit les documents qui avaient été créés lors des formations de district, afin que vous puissiez travailler sur des documents à jour.

Nous mettons à votre disposition un nouveau tableau de déclinaison des compétences (onglet “référents” ou ” direction”) ainsi que les grilles de validations de compétences à partir des épreuves de brevet blanc en histoire-géographie et français (onglet “ateliers”)

juin 16th, 2010

Nouveaux documents

Un memento de l’académie de Versailles est disponible dans l’onglet “Direction”

Le lien sur le rapport parlementaire du 7 avril 2010 se trouve dans la “Bibliographie”

La fiche sur l’accompagnement personnalisé au lycée est téléchargeable dans “Liaison école-collège-lycée”

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juin 12th, 2010

L’enseignement hors contrat mieux contrôlé grâce au socle commun

Source: Extrait LE MONDE “Lettre de l’éducation N° 671″ 14 juin 2010

Le  recteur de l’académie de Bordeaux, a mis en demeure, jeudi 3 juin, les parents des élèves d’un collège privé hors contrat [.....] d’inscrire leurs enfants dans un autre établissement à la rentrée 2010. Une décision rarissime. [................]   C’est une référence à une compétence du socle qui fonde, sans le dire, la décision du recteur.

Source: Extrait LE MONDE “Lettre de l’éducation N° 671″ 14 juin 2010

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juin 6th, 2010

Documents pour travailler sur le nouveau référentiel

Nous sommes entrain d’adapter le travail qui a été fait lors des journées de formation au nouveau référentiel voté jeudi 3 Juin.

Les documents seront disponibles la semaine prochaine

juin 2nd, 2010

Livret de compétences

Vous pouvez trouver l’analyse du nouveau livret de compétences
dans le document téléchargeable ci dessous.
analyse_nouveau_livret

juin 2nd, 2010

Documents sur les validations à télécharger

Pour répondre à une demande des collègues du collège de Vendin-le-Vieil, nous mettons à disposition sur le site le diaporama que nous vous avons présenté le matin de la seconde journée de formation, ainsi que le texte rédigé qui l’accompagne. (onglet référents)

N’hésitez pas à nous faire part de vos critiques, ou de vos suggestions, si vous en avez, à la lecture de ce nouveau document.

Nous espérons avoir répondu correctement à la demande formulée.  Dans le cas contraire, n’hésitez pas à nous recontacter par l’intermédiare du blog

juin 1st, 2010

A propos du nouveau livret de compétences

Nous sommes entrain de préparer une analyse du nouveau livret de compétences, afin de vous permettre de réorienter facilement le travail de répartition et de déclinaison enclenché dans les établissements.

Cette analyse sera en ligne très prochainement, ainsi que les documents créés en formation de district.

Pour la mutualisation de ces documents, nous attendons la dernière journée qui aura lieu le Jeudi 3 Juin pour certains établissements du district de Lens.

Merci de votre attente

mai 30th, 2010

A propos de la réécriture du livret personnel de compétences

Certains référents nous signalent l’arrivée d’un nouveau livret personnel de compétences, consultable par le biais du SNES. D’après le SNES, le livret serait réécrit prochainement.

Il le sera certainement. C’est même à espèrer.

A Loos en Gohelle, nous avons déjà connu une réécriture du référentiel sur lequel nous travaillions l’été dernier. Cela ne remet en rien le travail par compétences mis en place dans l’établissement. Certains items disparaissent, d’autres réapparaissent, certains libellés sont légèrement modifiés, devienennt plus précis ou plus larges.

Nous pensons qu’il est indispensable que cette réécriture se fasse au fur et à mesure, afin de mieux répondre aux réalités du terrain.

Cela ne remet en rien le changement de pratiques enclenché par la mise en place du socle.

Notre position est qu’il ne faut pas attendre d’écriture définitive pour adapter lers pratiques ordinaires au travail par compétences, qui n’est jamais remis en cause.

mai 24th, 2010

Formation des référents “Lens GR 1″

C’est à travers les différents ateliers de réflexions que vous devrez adapter notre démarche et innover pour votre propre établissement, notre objectif est aussi de mutualiser, d’échanger et de mettre à disposition des districts du bassin,  les documents qui pourront servir à la mise en place du S3C.

Pensez à prendre vos référentiels pour la deuxième
journée de formation du jeudi 27 mai à Loos en gohelle.

mai 20th, 2010

Livret personnel de compétences

Pour un socle vraiment commun (site SEPIA)

Repères pour sa mise en œuvre au collège (site Eduscol)

mai 11th, 2010

Formation des référents “district Liévin”

Pour le 20 mai, pensez à prendre les documents distribués
lors de la première  journée de formation.

Pour le téléchargement des fichiers, dirigez vous vers l‘onglet référents en haut de cette page.↑

avril 28th, 2010

Formation des référents

District de Lens Gr1 et Gr2

Suite aux  journée de formation du 27  et 30 avril, vous pouvez poster
toutes vos remarques, questions ou suggestions

avril 28th, 2010

Le choix d’un outil de validation

La construction d’une compétence se fait sur la durée, sur les quatre années du collège. Le niveau exigible attendu est le niveau minimum qu’un élève doit avoir acquis à la fin de la 3ème, mais les compétences se construisent dans leur complexité année après année.

Le livret personnel de compétences sous SCONET recueillera bien les validations certificatives des piliers du socle, mais pas des compétences qui les composent. Or, ces compétences sont construites et développées tout au long du cursus scolaire de chaque collégien.

Il est indispensable d’assurer un suivi de la construction de ces compétences, ce qui n’est envisageable que grâce à un logiciel informatique (pour simplifier la gestion interdisciplinaire de ce suivi)

Les logiciels uniquement certificatifs ne permettent pas ce suivi.

Certains logiciels de notes proposent des outils complémentaires pour recueillir les validations sans tenir compte de la transversalité ou des étapes d’apprentissage des compétences selon les niveaux. Ils ne prennent donc pas en compte les changements de pratiques pédagogiques induit par le socle commun.

D’autres outils, par contre, développés dans certaines académies, comme « Osiris », «  Nexev » ou LCF, se basent sur un apprentissage des compétences dans la durée en tenant compte du niveau d’exigence attendu par cycle.

L’évaluation des acquis des élèves se réalise progressivement, de la sixième à la troisième, dans chaque discipline. Elle implique l’ensemble de l’équipe pédagogique (enseignants, professeur documentaliste, conseiller principal d’éducation).Les connaissances et compétences du socle commun non validées à l’issue du collège sont à nouveau évaluées dans la voie de formation choisie, jusqu’à la fin de la scolarité obligatoire. (extrait d’Eduscol)


La validation de chacune des compétences du socle concerne l’ensemble de l’équipe pédagogique. En fin de troisième, le chef d’établissement atteste ou non l’acquisition du socle commun.
L’informatique doit être au service de la pédagogie.
Faire des croix en fin de 3eme ne changera jamais nos pratiques ordinaires.

mars 31st, 2010

La validation des compétences

Lors de la formation du Mardi 30 Mars dans le district de Liévin, des inquiétudes ont été formulées à propos de l’acte même de validation.

Quand valider? A partir de combien d’évaluations réussies? Que faire si une compétence est acquise dans une discipline, mais ne l’est pas dans une autre? Peut-on revenir sur une compétence censée être acquise? Peut-on valider un domaine de compétences à partir d’un pourcentage de réussite?

Toutes ces interrogations sont légitimes et la réponse n’est pas unique.

Nous préparons un document qui classera les compétences selon le mode de validations, et qui permettra, nous l’espérons, de nourrir la discussion lors de la prochaine journée de formation.

mars 6th, 2010

Objectif apprendre

Au collège, pour qu’un élève apprenne, il faut aussi et surtout le mettre au travail à travers des activités qui vont donner du sens à son apprentissage grâce en autre à une approche par compétences, en construisant des ponts indispensables entre les programmes disciplinaires et en donnant une lisibilité dans la continuité pédagogique de l’école au  lycée.

Forces et faiblesses du système éducatif
Elitiste et inégalitaire : il produit à la fois les meilleurs et les moins bons élèves des pays développés
(« Que vaut l’enseignement en France ? Forestier, Emin et Thélot, 2007)

mars 6th, 2010

Pourquoi un socle commun?

Au collège, pour qu’un élève apprenne, il faut aussi et surtout le mettre au travail à travers des activités qui vont donner du sens à son apprentissage grâce en autre à une approche par compétences, en construisant des ponts indispensables entre les programmes disciplinaires et en donnant une lisibilité dans la continuité pédagogique de l’école au  lycée.

Forces et faiblesses du système éducatif
Elitiste et inégalitaire : il produit à la fois les meilleurs et les moins bons élèves des pays développés
(« Que vaut l’enseignement en France ? Forestier, Emin et Thélot, 2007)

février 24th, 2010

Tout est dans le décor et le choix d’une ressource pertinente

Plusieurs difficultés apparaissent pour l’enseignant quand il prépare une activité d’apprentissage :

Tout d’abord le décor dans lequel il va ancrer cette situation, c’est à dire le « faire-semblant », le « Il était une fois … » dans lequel l’élève va se projeter. C’est un  moyen pour donner du sens aux apprentissages quand le contenu n’intéresse pas ou peu directement les élèves. On ne peut pas toujours en effet trouver des sujets qui les interpellent personnellement, comme l’autobiograhie, les voyages, les histoires qui leur parlent de jeunes comme eux… Une autre approche consiste à les provoquer afin de déconstruire leurs conceptions initiales et leurs a priori sur certains sujets qu’ils pensent maîtriser.

Provoquer, intéresser, accrocher l’attention, perturber, intriguer: toutes ces postures sont favorables à une participation active de l’èlève dans la construction de ses acquis.

Il ne faut pas non plus que la façon de poser le problème amène une difficulté nouvelle inhérente à la formulation même du problème, et que l’enseignant prenne le risque que l’élève choisisse des « outils » qui ne conviennent pas, mal orienté par l’écriture même de l’énoncé.

Il est en effet de notre responsabilité d’enseignant de ne pas induire involontairement l’élève dans l’erreur, par le choix d’un questionnement qui fermera et cloisonnera l’apprentissage au lieu de l’ouvrir vers d’autres perspectives.

La seconde difficulté réside dans le fait que tous les élèves ne font pas la relation entre le problème qu’on leur donne à résoudre, intégré à un processus scolaire et artificiel d’apprentissage, et la réalité de leur quotidien dans lequel des processus similaires de raisonnement sont régulièrement à mobiliser.

Exemple de problème posé à Pauline en classe de 6ème.

Le petit Louis va à la boulangerie, achète une baguette à 1€20, et donne une pièce de 2€ au boulanger.

Combien Louis va-t-il recevoir de monnaie ?

Il suffit de demander au boulanger, répond Pauline.

La situation ne pose pas de problème pour Pauline car habituellement,  c’est le boulanger qui fait la soustraction.

L’élève ne va pas mobiliser ses compétences de calcul mathématique, puisqu’il ne se projette pas dans la petite histoire virtuelle.

Pour un élève de collège, il est très difficile de mobiliser et de choisir parmi les ressources internes ou externes dont il dispose celles qui lui permettront de se confronter à une tâche complexe nouvelle. Faire un choix pertinent parmi un ensemble de ressources est une des difficultés majeures au collège.

C’est pour cela qu’il faut entraîner l’élève à réinvestir les compétences élémentaires et procédures automatisées (ou micro-compétences) qu’il a acquises, dans d’autres situations-problèmes ou projets, pour lui permettre de progresser.

De plus, les procédures indispensables, dès lors qu’elles deviennent un automatisme, offrent plus de « place mémoire » aux élèves, ce qui laisse de la disponibilité pour choisir à bon escient les outils dont on a besoin. L’élève est moins submergé dans les tâches à accomplir

Pour certaines élèves, il est d’autant plus difficile d’intégrer les pratiques d’apprentissages dispensées au collège qu’ils n’ont pas l’habitude d’être confrontés à ce genre d’exercices, à cause d’un manque de stimulations variées dans leur vie quotidienne, alors que d’autres développent à l’extérieur des compétences identiques à celles enseignées en classe, ou ont l’habitude de les mobiliser dans des contextes différents.

Ces élèves-là ont donc besoin, plus que les autres, d’être accompagnés, guidés et confrontés à d’autres situations dans des projets scolaires et extra scolaires organisés au sein du collège.

janvier 17th, 2010

Qu’est ce que la certification A2 B1en langues ?

Tous les élèves de l’espace européen seront évalués en langue(s) étrangère(s) selon des critères communs. Au cours de sa scolarité, un élève pourra valider ses compétences linguistiques au niveau A1/ A2 /B1 /B2 /C1/C2.

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