Archive for avril, 2010

avril 28th, 2010

Formation des référents

District de Lens Gr1 et Gr2

Suite aux  journée de formation du 27  et 30 avril, vous pouvez poster
toutes vos remarques, questions ou suggestions

avril 28th, 2010

Le choix d’un outil de validation

La construction d’une compétence se fait sur la durée, sur les quatre années du collège. Le niveau exigible attendu est le niveau minimum qu’un élève doit avoir acquis à la fin de la 3ème, mais les compétences se construisent dans leur complexité année après année.

Le livret personnel de compétences sous SCONET recueillera bien les validations certificatives des piliers du socle, mais pas des compétences qui les composent. Or, ces compétences sont construites et développées tout au long du cursus scolaire de chaque collégien.

Il est indispensable d’assurer un suivi de la construction de ces compétences, ce qui n’est envisageable que grâce à un logiciel informatique (pour simplifier la gestion interdisciplinaire de ce suivi)

Les logiciels uniquement certificatifs ne permettent pas ce suivi.

Certains logiciels de notes proposent des outils complémentaires pour recueillir les validations sans tenir compte de la transversalité ou des étapes d’apprentissage des compétences selon les niveaux. Ils ne prennent donc pas en compte les changements de pratiques pédagogiques induit par le socle commun.

D’autres outils, par contre, développés dans certaines académies, comme « Osiris », «  Nexev » ou LCF, se basent sur un apprentissage des compétences dans la durée en tenant compte du niveau d’exigence attendu par cycle.

L’évaluation des acquis des élèves se réalise progressivement, de la sixième à la troisième, dans chaque discipline. Elle implique l’ensemble de l’équipe pédagogique (enseignants, professeur documentaliste, conseiller principal d’éducation).Les connaissances et compétences du socle commun non validées à l’issue du collège sont à nouveau évaluées dans la voie de formation choisie, jusqu’à la fin de la scolarité obligatoire. (extrait d’Eduscol)


La validation de chacune des compétences du socle concerne l’ensemble de l’équipe pédagogique. En fin de troisième, le chef d’établissement atteste ou non l’acquisition du socle commun.
L’informatique doit être au service de la pédagogie.
Faire des croix en fin de 3eme ne changera jamais nos pratiques ordinaires.

avril 7th, 2010

Validations: une première étape de mise en place du socle

Pour le pilier 4 du socle, l’attestation du B2i ne peut être délivrée que si au moins deux disciplines figurent sur la feuille de position. Le B2i est acquis lorsque 80 % des items sont validés et qu’au moins la moitié des items de chacun des domaines est validée. (extrait BOEN n°42 du 16 novembre 2006)
Cette démarche de validation avait pour objectif  de ne pas associer exclusivement la validation du B2I aux apprentissages de la technologie.

On peut, dans un premier temps de mise en place du socle, s’appuyer sur le même mode de validation, pour les compétences transversales (piliers 1,  4, 6 et 7).

Mais il faut garder en tête que le socle vise une transversalité plus étendue, et qu’il s’agit de lier certains apprentissages méthodologiques les uns aux autres. Si l’on se contente à long terme de deux disciplines qui prennent en charge un pilier, on va évoluer vers une évaluation binaire de ces compétences, et non transversale.

On peut commencer comme cela, mais il faudra penser à ouvrir ces validations à l’ensemble des disciplines, pour construire un véritable apprentissage interdisciplinaire

avril 7th, 2010

Les problèmes soulevés par la validation

 

Un nombre type de validations pour l’acquisition d’une compétence

C’est ce que chacun espère.

C’est ce que nous essayons de faire.

C’est ce qui nous semble utopique et irréalisable

On peut, à la rigueur, essayer de classer les compétences selon des modes de validations qui se ressemblent, mais nous ne parvenons pas à définir de lois générales, à part:

  • Il faut traiter différemment les compétences élémentaires et les compétences complexes (leur distinction se justifie donc bien, tant au regard de l’évaluation que de la validation elle-même)
  • Une compétence élémentaire semble plus facile à considérer comme acquise et son acquisition peut reposer sur un nombre de validations prédéterminées
  • Une compétence complexe se construit dans la durée et demande un nombre varié d’évaluations pour considérer la compétence comme acquise.
  • L’idéal, pour considérer une compétence comme acquise, est de la valider une fois dans la discipline d’apprentissage et une fois en situation de transfert (dans une autre discipline, en projet interdisciplinaire). L’évaluation en situation de transfert peut s’envisager à partir du cycle central.  

 

Le problème de la transversalité

La transversalité, et le travail interdisciplinaire qui en découle, sont des constituantes majeures du socle commun.

Si on décide qu’une compétence est acquise en étant validée dans deux disciplines différentes, on perd la notion de transversalité pour entrer dans un système de validations binaire.

L’idée de départ du socle est bien de montrer aux élèves l’universalité de certaines compétences utilisées dans l’ensemble des disciplines, afin de donner une continuité dans les apprentissages.

Il faut s’assurer que l’ensemble des disciplines participe à la construction, l’évaluation ou la validation de l’ensemble des compétences des piliers transversaux (Piliers 1, 4, 6 et 7)

 

 

Un référentiel décliné sur les différents cycles de la scolarité au collège

Cette approche pédagogique semble essentielle pour construire les compétences dans la durée et pour organiser la remédiation des compétences lacunaires au fur et à mesure de la complexification des apprentissages

Nous pensons que si une compétence est validée une fois en 6ème, une fois lors du cycle central et une fois à la fin du palier 3, on peut considérer qu’elle est acquise, puisque les différentes étapes de sa construction le sont.

Mais il faut vérifier que ce ne soit pas la même discipline qui ait validé les 3 étapes, sinon, on perd complétement l’approche transversale. C’est ce qui risque de se passer pour le pilier 1, pour lequel la tentation est forte de déléguer la validation aux enseignants de français

 

 

La validation des piliers, à la fin du palier 3 (fin 3ème)

Il faut renseigner l’attestation officielle et décider de l’acquisition des domaines de compétences de chaque pilier.

Il faut définir un seuil pour lequel on accepte la validation de l’ensemble du pilier: on peut conserver 80% de compétences acquises, avec un minimum de 50% dan chaque sous-domaine.

 

Il faut éviter à tout prix qu’une seule discipline valide à elle-seule l’ensemble d’un pilier.


On peut décider d’un nombre minimal de disciplines qui participent à la validation d’un pilier, sachant qu’il est très constructif de travailler le plus possible en interdisciplinarité et que chaque discipline s’approprie, comme il le peut, les piliers transversaux.